Jacques Denis nous fait découvrir le Massif de l’Esterel :
« Esterel », signifie rocher stérile car composé de sols pauvres
Massif caractéristique pour ses roches rouges qui plongent dans la mer, une merveille naturelle avec son littoral extrêmement découpé.
Si le socle de l’Esterel date de la formation de la chaîne hercynienne, ce massif est né d’un bassin d’effondrement rempli successivement et alternativement de dépôts détritiques et de niveaux de roches volcaniques acides et basiques.
La quasi-totalité des affleurements volcaniques sont apparus à la fin de l’ère primaire (ou paléozoïque), il y a 250 millions d’années. A cette époque, une intense activité volcanique règne durant 30 millions d’années correspondant à la formation de la Téthys *.
Il est majoritairement composé de roches porphyriques, notamment la rhyolite, qui lui donnent sa couleur rougeâtre caractéristique (rhyolite : roche vitreuse composée de quartz, de feldspath, d’amphibole et de biotite).
Depuis, le massif très faillé subit une forte érosion ce qui ne permet plus de voir la forme de l’édifice volcanique initial.
Pendant les ères tertiaire et quaternaire, le soulèvement alpin fait basculer le massif dans la mer Méditerranée.
La dérive des plaques qui date du tertiaire fait que des roches de l’Esterel se retrouvent même en Corse.
* Note agm : en simplifiant beaucoup à partir de Wikipedia – La Pangée , la Pangée – supercontinent formé au Carbonifère de la collision de la Laurussia et du Protogondwana et ayant regroupé presque l’ensemble des terres émergées – s’est morcelée au Trias (début de l’ère secondaire ou Mésozoique) en Laurasia au nord et Gondwana au sud. A l’Est se trouvait la Téthys et à l’Ouest la Panthalassa (ancêtre de l’Océan Pacifique)
Balade précédente : Balades visuelles 13e volet : l’ocre du Luberon
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