Editorial du lundi 13-mars 2023
Une page se tourne. Pendant plus de 8 ans Anne-Geneviève Martin a assuré, avec une régularité de métronome, la diffusion de la Newsletter hebdomadaire.
Cette régularité force l’admiration.
Cette Newsletter est un élément essentiel du maintien du contact entre les membres de l’ARIB.
Anne-Geneviève a aussi assuré, depuis la création de l’ARIB, le maintien à jour du site web de notre association.
Pour ce travail dans l’ombre, mais essentiel, que soit remerciée Anne Geneviève qui, nous n’en doutons pas, surveillera l’évolution de ce bel « outil de liaison » entre les anciens de l’Ifremer.
Une vision complémentaire pour l’observation en mer ?
Au-delà de la recherche et de l’observation de l’océan que l’on pourrait appeler « conventionnelles » on voit de multiples initiatives apparaitre. Science participative, observation participative
On ne peut que se réjouir de ces contributions qui visent à une meilleure connaissance de l’océan. Mais formons le vœu, que ces contributions ne soient pas un prétexte pour diminuer les fonds publics alloués à la recherche océanique
Le Pourquoi pas ? a accosté au 4ème bassin à Brest entre plusieurs campagnes de recherche et un arrêt technique.
Le Pourquoi Pas ? est arrivé en provenance de Pointe-à-Pitre et après avoir effectué deux campagnes océanographiques :
- la campagne DIADEM au large de la Guyane avec pour objectif une meilleure compréhension de la fluorescence en plongée et l’étude des courants océaniques
- la campagne MANTA RAY2 avec pour objectif de caractériser l’hyper-hydratation de la zone de subduction du Nord des Antilles et ses conséquences sur l’activité sismique.
Le Pourquoi Pas ? quittera Brest pour un arrêt technique dans les chantiers navals de Gdansk (Pologne). C’est à Gdansk qu’est né, en 1980, le syndicat libre Solidarnosc.
Copyright Ifremer 2017
Lu dans Ouest France 4-5 mars
Pêche et activités scientifiques pour le Skravik
« Après deux ans de travaux, l’équipe de Skravik peut être fière du résultat accompli. Les tests de pêche et de recherches océanographiques sont concluants pour le catamaran à voile » (Sabine Niclot-Baron)
copyright @skravik
Pour en savoir plus : https://www.dlalfeamp.fr/projet/skravik/
OceanoVox : Mettre à profit la voile de plaisance pour faire de la recherche scientifique
L’Ifremer et la start-up Oceano Vox développent des boitiers de mesure pour équiper les bateaux de plaisance qui naviguent au large, partout dans le monde.
De la taille d’un smartphone Oceano Vox est conçu pour équiper les bateaux plaisance, sans connaissances techniques requises pour les utilisateurs.
Ces petits dispositifs permettent de mesurer la température et la salinité des eaux marines de surface. Le système doit être plus précis que les mesures effectuées par satellite, soit une précision à moins de 0,02°C pour la température !
Les données collectées sont utiles aux scientifiques pour étudier les courants marins et leur évolution face aux changements climatiques. Ce programme de sciences participatives permettra de collecter des données sans lancer une mission scientifique dédiée.
Le programme Oceano Vox offre une réponse aux nombreuses demandes de plaisanciers qui souhaitent mettre à profit leur voyage pour contribuer à la recherche.
Les données sont envoyées à l’Ifremer par satellite, via le réseau Kinéis (réseau de nanosatellites)
Source : https://www.ifremer.fr/fr/participez-la-recherche-scientifique/oceano-vox
Contact : Lucie Cocquempot –Ifremer-