Cette sortie était proposée et organisée par Jean-Claude Cochard
Il a fallu attendre le retour des beaux jours pour entreprendre cette promenade le long de l’Aber-Ildut que nous avions dû reporter pour cause de tempête à l’automne 2023. Nous étions onze pour entreprendre cette première sortie de 2024.
Le temps était frais mais lumineux et le vent tout à fait supportable.
Nous nous étions donné rendez-vous à la crêperie Ar Men Korn à Brélès pour déguster quelques crêpes avant d’entreprendre notre randonnée. Surprise ! Bien que toujours présente sur le web, la crêperie a fermé depuis déjà longtemps, même son enseigne a disparu. Par chance, nous avons pu déjeuner au Neptune le restaurant ouvrier bondé de Lanildut. Nous avons ensuite rejoint le reste du groupe à Brélès.
L’aber Ildut est un petit fleuve côtier de moins de 24 km mais qui, comme nous l’a rappelé Ronan, il y a 35 millions d’années constituait l’embouchure de l’Aulne, de l’Elorn et de la Penfeld.
Nous nous sommes engagés sur le GR34 maintenant bordé des souches des arbres centenaires déracinés par Ciaran. Le chemin descend vers la rive droite de l’aber jusqu’à Pont Rheun où nous sommes passés sur la rive gauche.
Le chemin avec ses premières fleurs du printemps, compagnons rouges et jacinthes des bois, longe la rive gauche de l’aber, bordée de pelouses d’alysses blanches (une espèce peut-être invasive mais jolie et parfumée).
Sur l’autre rive, « le manoir de Bel-Air » avec sa collection de vieux canons sur le quai bordant la rivière, est en cours de restauration.
La marée basse fait de l’aber un lieu de repos pour de nombreux oiseaux, outre les goélands et mouettes nous avons aperçu deux tadornes de Belon, des canards colverts et des échassiers de belle taille que nous n’avons pas identifiés.
Après avoir rejoint le site de l’ancienne carrière de granite porphyroïde en face du port de Lanildut, Ronan, le régional de l’étape, nous a lâchement abandonnés pour regagner ses pénates tout proches.
Nous avons alors fait demi-tour pour achever cette tranquille balade de 10 kilomètres.
Photos C. Marchalot et R. Loarer
Jolie balade !Je ne connaissais pas le nom commun de « compagnons rouges ». Je viens de voir que ce sont des silènes dont j’ai chez moi la variété blanche.