Porteur d’un modèle original et bénéficiant d’une forte reconnaissance internationale, l’Ifremer est impliqué dans une grande variété de missions, notamment d’expertise et de surveillance pour le compte de la puissance publique, au-delà de la seule recherche océanographique. Si sa situation financière paraît globalement saine, la qualité de sa gestion peut encore être renforcée. Son modèle économique est par ailleurs fragilisé : la diversité des missions confiées doit être conciliée avec le poids croissant de la recherche dans ses orientations stratégiques et ses ressources restent trop dépendantes de la subvention pour charges de service public, tandis que ses coûts sont affectés par la charge importante des infrastructures de recherche, notamment la flotte océanographique française. Il est impératif que les tutelles de l’Ifremer se déterminent sur le modèle économique à privilégier. La Cour formule au total 15 recommandations.
Source : L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer)