Partie 1 de 3 – Par Jacques et Patricia DENIS
Cet hiver là, nous cherchions une destination ensoleillée qui change du Maroc (voyages en 2016 et 2018). La lecture d’un article sur les Iles Canaries dans le bulletin de janvier de l’association CCRSM [1] nous a immédiatement décidés et c’est parti le 8 janvier, direction Cadix, dans notre fidèle fourgon aménagé [2] !
Sur place, nous avons organisé notre circuit de façon à visiter 6 îles sur les 7 que compte l’archipel d’origine volcanique, à savoir : Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria, Tenerife, La Gomera et La Palma. Un voyage inédit pour nous fait de sauts de puces d’une île à l’autre et de circuits à couper le souffle sur chacun d’elles…
Les 2 cartes aquarellées qui suivent sont tirées du « carnet de voyage » produit à l’occasion de notre périple dans l’archipel des Canaries. A souligner qu’une carte spécifique du parcours effectué dans chacune des 6 îles visitées a également été réalisée.
Partis de Saint Mandrier sur Mer (83), nous avons rallié Cadiz pour se rendre en ferry dans l’archipel des Canaries.
Lanzarote : Nous sommes en 1er lieu surpris par la douceur de la température en ce 8 janvier. Puis, nous découvrons peu à peu cette île très minérale. De faible altitude (670m), elle connaît une grande aridité, la pluie étant très rare. L’île bénéficie d’une très forte empreinte du génial artiste/architecte César Manrique qui intègre avec bonheur l’art et la nature.
Grâce à lui, l’habitat est contrôlé, les petites villes et villages sont bien circonscrits, constitués de maisons cubiques toutes blanches. Des miradors aménagés par ses soins, les points de vue sont époustouflants.
Partout, la géologie est en lecture directe dans le paysage. L’îlet de la Graciosa, au nord, est un petit bijou…
[1] « Camping-Cars sur les Routes de la Soie et du Monde »
[2] CITRÖEN Jumper, cellule d’habitation PÖSSL
Fuerteventura : île toute en longueur et peu élevée (807m). De nature très minérale aussi, elle est particulièrement sèche avec vastes espaces dunaires.
Accolée à la côte ouest sauvage, une haute vallée centrale rappelle l’Atlas marocain avec ses palmiers et ses terres rouges. Elle est composée d’une mosaïque de modestes parcelles ceintes de petits murets en blocs de basalte.
La longue péninsule de Jandia au sud est très sauvage et protégée. Elle dispose de plages grandioses et quasi désertes, sauf que… c’est le paradis des surfeurs.
Vivement la suite ! et ça donne envie d’y aller ou d’y retourner pour ceux qui connaissent…