Conférence : à la recherche du Rio-Paris

Cette conférence de notre collègue Michel Ollitrault se tiendra le jeudi 24 avril, à 18h, au centre social du Bourg, 1 rue des ajoncs d’or, 29280 Plouzané.

Elle sera suivie d’un PPVR (casse-croûte amical à caractère dînatoire).

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Présentation du sujet de la conférence par Michel Ollitrault

Le 1 juin 2009 à 2h10 UTC, l’airbus A330 du vol AF 447 en provenance de Rio disparaissait en mer vers 3°N, 30°30’W. Après plusieurs mois de recherche infructueuse de l’épave, le BEA demandait une étude des courants sur la semaine qui a suivi le crash, afin de reconstituer la dérive en surface des corps et objets retrouvés au soir du 5 juin 2009. Cette étude des rétro-dérives a été réalisée par un groupe d’océanographes français, américains, anglais et russe. Une campagne en mer en avril et mai 2010, qui couvrait la zone définie par le ‘groupe de dérive’ et même une bonne part du quart nord-ouest du cercle ACARS (rayon 75 km) centré sur la dernière position connue de l’avion (le point LKP) n’a malheureusement rien trouvé (voir figure jointe).

Il fallait de toute évidence remettre en question, non seulement les calculs de rétro-dérive mais aussi les écoutes acoustiques initiales qui écartaient la présence de l’avion à moins de 15 km de LKP. Finalement l’épave était trouvée à 12km au nord de LKP grâce aux AUV Remus de Woods Hole.

J’essaierai d’expliquer (sans entrer dans les équations) comment le groupe de dérive a travaillé et ce qui a manqué pour trouver la bonne zone où chercher l’avion.

LKP (Last Known Position) est la dernière position connue de l’avion. Le cercle en pointillé (rayon 75 km) couvre la région où l’avion devait être. Le point vert Ursulla est le premier débris aperçu le 5 juin 2009 à 16h10 UTC.

Le rectangle défini par le groupe de dérive avant la phase 3 des recherches (printemps 2010) est en pointillé noir. Les points orange représentent les positions possibles de l’avion estimées par différents modèles. La couverture acoustique réalisée par les AUV est en cyan, celle réalisée par le sonar Orion est en orange, lors de la phase 3 des recherches. La couverture effectuée en juillet 2009 par le SAR de l’IFREMER dans la zone où une tache de pollution avait été détectée le 2 juin (sur une image satellite) est en magenta.

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