Pour atteindre la Méditerranée, plusieurs escales sont possibles dans les îles ou sur la côte de l’Atlantique . Après Hoedic, déjà vue dans la première partie des en-têtes, voici Yeu avant-dernière île du Ponant, Aix étant la dernière où l’on ne s’arrêtera pas.
Les rouleaux rendent parfois la descente à terre périlleuse.
L’Île de Ré et l’Île d’Oléron ne sont plus vraiment des îles depuis la construction des ponts qui ont fait couler beaucoup d’encre.
L’Île de Ré, quatrième île de France par sa superficie est orientée Nord-Ouest – Sud Est, entre Pertuis Breton et Pertuis d’Antioche. Elle possède un port avec bassin à flot, Saint-Martin de Ré, centre historique doté entre autres d’une citadelle conçue par Vauban. Bien avant de devenir un atout touristique très prisé, cette citadelle a servi d’étape pour les condamnés au bagne pendant près de 65 ans (1873-1938)*.
L’Île est reliée au continent par un pont mis en circulation en 1988 alors que la controverse n’était pas encore terminée. Ce pont atteint près 3 km*.
Après avoir contourné l’Île d’Oléron, Le plus court pour atteindre la Méditerranée est de passer par les canaux pour peu que l’on cale moins de 1 m (80 cm est préférable)
L’entrée en Gironde est périlleuse par endroits lorsque la houle se soulève sur les hauts fonds. La première halte a lieu à Royan que la météo ne présente pas sous son meilleur jour. La photo ne passerait pas dans un journal touristique.
Avant de traverser Bordeaux, il faut démâter à Pauillac afin d’être prêts pour franchir les ponts qui seront nombreux d’ici la Méditerranée. Les eaux sont n’ont plus la clarté de l’océan. En témoigne le dragueur « Anita Conti » croisé avant Bordeaux. Il a été baptisé à Pauillac en janvier 2014*. Bien que ce soit un bateau doté d’une technologie d’aspiration récente, c’est une drôle d’idée d’avoir choisi d’honorer la première femme océanographe française avec ce bateau chargé d’entretenir le chenal de Gironde. On peut lui reconnaître malgré tout un petit air guilleret avec ses teintes ensoleillées.
L’arrivée à Bordeaux fait d’abord passer sous le Pont d’Aquitaine, qui devance en taille celui de Ré. Ce pont suspendu de 394 m supporte la rocade de la ville. Il fut inauguré en 1967, mais sa suspension dût être entièrement remplacée entre 2000 et 2005 en raison de la corrosion des fils constituant les torons*.
Le deuxième pont à franchir est le Pont Chaban-Delmas original par son système de travée levante permettant de laisser passer les gros bateaux. Il fut opérationnel en 2013.
Le temps maussade et l’angle de prise de vue ne permettent pas d’en apprécier l’allure. De nuit, les pylônes du tablier levant s’illuminent du bleu outremer au vert Véronèse selon que la marée est haute ou basse*.
Le troisième pont reproduit ici est beaucoup plus ancien puisqu’il date de Napoléon Ier. Il relie le centre ville au quartier de la Bastide sur la rive droite. Avec ses 17 arches de pierre et de brique il est classé monument historique*.
Après Bordeaux, le début du canal de la Garonne est proche, à Castets en Dorthe…
* La plupart des informations sur les différents ponts proviennent de Wikipedia