Huîtres et moules : quelle adaptation au réchauffement climatique ?

Fabrice Pernet, chercheur au laboratoire de physiologie des invertébrés (Ifremer Brest et Argenton) a été interviewé par Ouest-France le 30 décembre 2021.

Parcs à huîtres - golfe du Morbihan

Parcs à huîtres dans le golfe du Morbihan

Il a donné les éléments du programme CocoriCO2 qu’il coordonne, éléments contenus dans le communiqué de presse de l’Ifremer le 29 septembre 2021 :

Anticiper l’impact du changement climatique sur les huîtres et les moules

Ce programme est réalisé en partenariat avec le CNRS, le Comité National de la Conchyliculture et les Comités Régionaux de Bretagne-Nord et de Méditerranée. Commencé en février 2020, il se terminera en juin 2023,

Un réseau de 14 sondes a été déployé près de 7 sites conchylicoles depuis le nord de la Bretagne jusqu’à la Méditerranée (2 sondes par site). Deux stations expérimentales ont été installées à Porscave (29) au sein du centre technique conchylicole du CRC Bretagne-Nord, et en Méditerranée à Mèze (34). Voir précisions dans le communiqué.

Articles précédents sur les mollusques :

L’huître plate, Ostrea edulis, et le programme Forever
Santé des mollusques : Programme Vivaldi
Nanoplastiques et reproduction des huîtres creuses

 

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3 réponses à Huîtres et moules : quelle adaptation au réchauffement climatique ?

  1. Loïc Antoine dit :

    L’installation de sondes ne permet pas d’anticiper sur l’évolution des huîtres face au modifications climatiques.
    Loïc Antoine

    • Anne-Geneviève Martin dit :

      Un peu lapidaire comme remarque. Les sondes donneront la tendance de l’évolution des paramètres et il y a les 2 stations expérimentales qui reproduiront des conditions de PH et température correspondant aux prévisions afin de voir l’évolution de la calcification et tutti quanti… 😉

      • JC Cochard dit :

        Petite anecdote :
        Les LER ont déjà observé les effets de l’augmentation de la température moyenne de l’eau qui a augmenté de plus de 1 degré ces 50 dernières années à Marennes-Oléron (Luc Drévès suivait au mois le mois les écarts à la moyenne des températures mesurées).
        Sur cette période l’effet le plus remarquable était le déplacement des périodes de précipitations qui avait des conséquences majeures sur le cycle de reproduction des huîtres

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