Certains diront : un article sur la marguerite ? tout le monde connaît cette fleur !
Pas si sûr. L’on dit « effeuiller la marguerite », mais le terme est impropre, on devrait dire « effleurer » la marguerite dans le sens enlever une fleur après l’autre. En effet, l’inflorescence de la marguerite commune, Leucanthemum vulgare, est un capitule composé de deux types de fleurons :
- les fleurons tubulaires formés de 5 pétales jaunes soudés en corolle fermée renfermant l’appareil reproducteur mâle
- les fleurons ligulaires dont les pétales blancs sont soudés entre eux en une corolle gamopétale zygomorphe et associés à un élément reproductif femelle jaune.
Le dessin ci-contre concerne la camomille à la structure semblable.
Tout ceci justifie sa place initiale dans les bien nommées composées (Compositae) devenues depuis les Asteraceae dans la nouvelle nomenclature.
C’est une plante rustique utilisée parfois en cuisine pour agrémenter une salade, ainsi qu’en phytothérapie.
L’effeuillage de la marguerite a inspiré des peintres comme Jean-Baptiste Greuze
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