Profitant de mon déplacement sur Brest pour participer à l’AG, je suis allée admirer la Penfeld dans tous ses états. Mi-janvier, il est bientôt 9h00 et la passerelle des capucins est encore allumée. Sur le pont de Recouvrance, les automobilistes se pressent entre deux tramways vers le centre ville, dit « Brest même » par les « pratiques du lieu ». Le remorqueur A664, Malabar de son petit nom, est en ravitaillement.
Une heure plus tard, la lumière donnerait un air presque méditerranéen au quartier de la rive droite. On perçoit le ronronnement du téléphérique récemment mis en service…
En bonne touriste venant du Sud Bretagne, je me dois de tester cette innovation, première du genre en milieu urbain affirment les prospectus.
La balade est fort agréable bien qu’un peu courte et offre, à 75 m au-dessus de l’eau, une vue imprenable sur l’arsenal et le château. Imprenable n’est plus vraiment le mot depuis que les ateliers militaires des Capucins ont été cédés à la ville de Brest afin permettre la réhabilitation du quartier associée au nouveau moyen de transport. La Penfeld est ainsi en partie rendue au Brestois |
Un bâtiment d’allure frégate F70 est en radoub dans un des bassins de Pontaniou. Il doit bien faire dans les 140 m. Que vous ayez l’esprit militaire ou non, je vous suggère d’ailleurs de lire le savoureux livre de Gérard Cabon, « l’Abécédaire du Parler de l’Arsenal », illustré par Nono et préfacé, par Erik Orsenna. |
Une anecdote me revient. Lors d’un séminaire du programme Morest, sous la houlette de Jean-François Samain nous étions convenus entre intervenants de glisser le mot Penfeld dans notre exposé. Une façon d’éveiller l’attention des auditeurs qui ont parfois tendance à s’endormir, surtout après le déjeuner. Presque tous les présentateurs avaient joué le jeu. Un peu de fantaisie ne nuit pas à la science. | 17 janvier 2017 |