Les photos de Jacques Denis * donnent envie d’approfondir les connaissances sur sa région provençale.
Vipérine vulgaire – Echium vulgare L. – Borraginacées
Massif au-dessus de la rade de Toulon
Le lien de Wikipedia vers le massif du Cap Sicié apporte des informations intéressantes sur la situation et la topographie de ce massif, ainsi que sur les constructions présentes comme La chapelle de Notre-Dame du Mai (de nom local Notre-Dame de Bonne-Garde), ou le fort militaire construit après la guerre de 1870.
Mais il n’apparaît aucune information sur la végétation de ce massif qui culmine à 352 m.
Grâce à Qwant, j’ai déniché un site d’archives familiales de botanique sur cet endroit. L’auteur, Jean-Claude Autran, après une introduction sur son parcours de botaniste plus qu’amateur, donne une description très détaillée de La végétation de la forêt de Janas et de la presqu’ile du cap Sicié .
Cette description commence par 2 schémas, l’un sur la géologie et la climatologie, l’autre situant les zones de végétation.
Puis l’auteur précise en distinguant 2 climax (un climax désigne l’état final d’une succession écologique) :
- La brousse à Olivier-Lentisque (Oleo-Lentiscetum)
- La chênaie de Chêne vert (Quercetum ilicis
Lin à feuilles étroites – Linum angustifolium L. (ou tenuifolium) – Linacées
Massif au-dessus de la rade de Toulon
Il aborde ensuite les stades de substitution ou de dégradation de cette chênaie. Le tout est illustré par 210 photos légendées avec les noms classiques (ceux que j’ai appris en fac des années 1970) et quelques noms provençaux.
Grâce à lui, je vais enfin pouvoir légender mes propres photos prises dans cette région en 2019 au dessus de la rade de Toulon.
* Voir Balades visuelles 7e volet