Voici un article de « Reporterre » sur la pêche artisanale et le mareyage associé.
Lutte des mareyeuses d’Abidjan
Le titre de l’article ne semble alors pas correspondre tout à fait à la réalité. Pour se rendre compte de la complexité de la région d’ Abidjan, voir cette carte de Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Att%C3%A9coub%C3%A9#/map/0
Locodjiro est à mi-chemin entre Abobo Doumé et le centre d’Attecoubé. Il paraît difficile de parler de pêche industrielle à craindre pour ce port situé le long de la lagune Nord probablement peu profonde. Un Ifremerien connaissant Abidjan peut-il m’éclairer ?
Par contre, on peut comprendre que les pêcheurs locaux préfèrent s’arrêter à Abobo Doumé en début de la lagune étroite et ne pas payer plus de carburant et plus de taxes alors qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts. Entre salubrité, politique sociale et économique, et utilisation de sommes d’argent issues du Roi du Maroc (dont les investisseurs sont attirés par la Côte d’Ivoire ), l’équilibre ne peut être trouvé sans concertation et la répression ne fait qu’aggraver les inégalités (agm).
Merci pour ce commentaire. L’entrée du canal de Vridi a été modifiée entre 2015 et 2019, voir, rien que pour la photo d’entrée ; https://fr.readkong.com/page/rapport-d-activit-s-le-canal-de-vridi-elargi-8146171?p=2
Je vois que Grand Bassam est complètement à l’est d’Abidjan. Elle est l’ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, classée au patrimoine mondial de l’Unesco (in Wikipedia).
Enfin, le poisson banane est-il le Thazard noir, Acanthocybium solandri, encore appelé Thon banane (selon Wikipedia qui, non non, n’est pas ma bible mais qui m’est bien utile) ?
J’ai embarqué sur un thonier senneur pour 40 jours en 1981 et parcouru Abidjan jusqu’à Grand-Bassam, de là à connaître Abobo Doumé et Locodjro, il y a loin. Je me rappelle le chenal de Vridi par lequel on accède au port des senneurs, et le poisson qu’on vend sur le marché informel (très important) est principalement des juvéniles de thons, des poissons bananes, des dorades coryphènes qui sont disposées sur le haut des cuves de saumure des thoniers et vendus pour faire de « l’argent de poche » de l’équipage, qui n’en avait pas vraiment besoin à cette époque !
Loïc Antoine