Lors d’une navigation du côté de la Corse, nous nous sommes amarrés à un corps-mort dans la baie de Campomoro. Au réveil un étonnant spectacle nous attendait. Une multitude de minuscules voiles blanches se balançaient sur l’eau
J’ai reconnu les vélelles pour en avoir vu, mais rarement, sur la côte près de la Trinité sur Mer. Je n’en avais jamais vu autant à la fois.
Les vélelles ( Velella velella ) ou barques de la Saint Jean font partie des cnidaires hydrozoaires
En fait chaque vélelle est une colonie de polypes fixés sous un disque bleuté flottant et surmonté d’une voile.
Et aujourd’hui, en regardant sur Internet je viens de trouver cet article dans Corse net infos signalant un échouage important de ces organismes sur la plage de Bonifacio.
L’article donne des précisions intéressantes . Mais c’est tout de même plus joli sur l’eau.
Je me souviens aussi d’un séjour en Corse avec le CE de l’Ifremer, début mai, où nous avions vu également des vélelles échouées, mais pas en aussi grande quantité. Nous n’avions pas lu la presse locale, mais les commentaires de Jacky et d’Anne-Geneviève, Corse ou baie de Quiberon, confirment qu’on est capable de dire les pires choses, soit dans la presse, soit sur les réseaux dits « sociaux » !
Ya que les vieux (L&Z) pour se plaindre de ces réseaux sociaux…
Merci, Jacques pour ces précisions.
Cela me rappelle la réaction d’autres estivants, coté Baie de Quiberon, se plaignant de voir les ostréiculteurs jeter des « saletés noires » dans la mer alors que ces derniers semaient des coques de moules étuvėes pour capter du naissain
d’huîtres plates au sol !
C’est là que la presse doit jouer son rôle.
Phénomène naturel étonnant et magique !
Régulièrement, il fait aussi son apparition sur nos côtes varoises, et la présence d’une laisse de mer bleue interpelle et questionne beaucoup, inquiète même vivement les personnes non averties.
De suite, il s’agit d’une pollution (déjà que quelques dépôts de posidonies suffisent pour être considérés comme telle… !) visuelle puis très rapidement olfactive lorsque ces milliers et milliers d’organismes, une fois échoués, viennent à se dégrader. L’odeur est très forte aux endroits d’accumulation privilégiée, au point d’en incommoder certains, des riverains, notamment.
Les services municipaux placardent alors un avis aux endroits les plus touchés rappelant le côté inoffensif et sans gravité de ce phénomène. Un nettoyage peut suivre…
Aujourd’hui, le plus gros est passé, matière organique et odeurs disparues, et seuls les petits « squelettes » jonchent encore les plages. Mais, ces magnifiques petites structures transparentes sont maintenant prises pour des morceaux plastiques par nos estivants, voire habitants…
Décidément, la nature n’est plus ce qu’elle était, entend on dire, il y a de la pollution partout !!