Nous sommes dans la région des Pouilles. Tout est grandiose à Santa Maria di Leuca. Les villas patriciennes se laissent difficilement réduire dans un en-tête. La basilique fortifiée Santa Maria de finibus terrae a été élevée au rang de basilique mineure par Jean-Paul II.
Nous avons vu à terre quelques hirondelles. Étaient-elles en transit ? Nous n’avions pas aperçu de roselières qu’elles affectionnent pour nicher. À moins qu’elles ne s’installent dans les nombreuses grottes visibles tout au long du littoral.
De Santa Maria nous remontons vers Otrante, escale où l’utile se joint à l’agréable en raison des facilités de réparation et d’approvisionnement offertes.
La vieille ville au pied du château aragonnais vaut la visite malgré l’abondance de boutiques de spécialités gourmandes typiques et de bibelots d’origine moins typique. Ville dont l’histoire tumultueuse (détaillée par Wikipédia) a laissé nombre de vestiges qui attirent les touristes.
Un peu plus de 24 heures sont nécessaire pour traverser l’Adriatique en remontant jusqu’aux Bouches de Kotor dans le Monténégro. Le ciel, couvert lors du départ matinal au moteur, se dégage dans l’après-midi et le vent se lève.
Peu de rencontres hormis quelques puffins et deux ou trois cargos. La nuit sous voile est longue et l’arrivée au matin chahutée par la houle qui se lève tandis que le ciel s’assombrit.
Une fois la passe d’entrée de Bouches de Kotor franchie, il faut plusieurs heures pour traverser le Golfe de Herceg Novi et atteindre Porto Monténégro dans le Golfe de Tivat. Les formalités d’accueil officiel dans la Marina se révèlent compliquées.
En-têtes baladeurs – Neuvième partie En-têtes baladeurs – Onzième partie