Le genêt à balais (comme ses cousins) est classé actuellement dans les fabacées (de faba = fève en latin), mais je leur préfère le nom de famille ancien de papilionacée beaucoup plus expressif quant à la forme des fleurs.
Le détail ci-dessous d’une fleur similaire montre la variété de ses éléments nommés sur cette dissection d’origine anglaise :
Trois sorte de pétales (bannière – ailes – quilles)
étamines diadelphes (en deux groupes « frères », 9 fusionnées d’un côté et une libre de l’autre),
(le pistil n’est pas mis en évidence sur cette image)
Une semaine plus tard, beaucoup de ses fleurs on donné des gousses, à l’intérieur desquelles on distingue les graines. Ces gousses noirciront et éjecteront leurs graines par éclatement.
Son enracinement pivotant fait qu’une fois installé il est difficile de le déloger.
Le nombre important de ses graines le fait considérer par certains comme envahissant alors que d’autres apprécient son pouvoir régénérant pour les sols, lié à sa facilité de fixer l’azote par symbiose bactérienne.
Quoi qu’il en soit, il est beaucoup moins envahissant que l’ajonc (Ulex europaeus), d’autant plus que ses feuilles sont caduques et non épineuses.
Noter toutefois que les différents éléments de la plante renferment diverses substances toxiques dont de nombreux alcaloïdes. Ces substances sont par contre utilisées en pharmacologie à doses soigneusement étudiées.
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