Les historiens d’art se font enquêteurs pour retracer les routes de l’albâtre et le marché de l’art au Moyen Âge en utilisant des méthodes minéralogique, géochimique et isotopique.
Dans cet article de « The Conversation », Wolfram Kloppmann (BRGM) nous emmène sur les routes de l’albâtre à l’aide de la géochimie.
L’article de Wikipedia vous donnera des précisions sur les deux sortes d’albâtre, l’albâtre calcaire et l’albâtre gypseux ou alabastrite :
A ne pas confondre avec le marbre : Wikipedia – le marbre
Pour résumer très succinctement ;
- l’albâtre calcaire est du carbonate de calcium, d’origine sédimentaire chimique, formé en surface ou à faible profondeur
- l’alabastrite est une variété de gypse, c’est-à-dire du sulfate de calcium (le gypse est une roche sédimentaire « évaporite » formée, par exemple, au cours de l’évaporation d’eau de lagune).
- le marbre est une roche métamorphique dérivée du calcaire et constituée principalement de cristaux de calcite, c’est à dire du carbonate de calcium re-cristalisé. Il est produit à de grandes profondeurs.