L’Ifremer sur le Chasse-Marée 2e

Avant d’avoir lu le dossier du Chasse-Marée, je trouvais que les commentaires suscités étaient un peu trop orientés par les activités initiales des intervenants. Il me fallait prendre le temps de le lire. Dont acte :

L’article reste assez exhaustif, tout du moins dans ses généralités d’introduction. Après un bref rappel historique inspiré du livre de Gilles Chatry, l’article énumère les quatre principaux départements et n’oublie pas les mots durable et durabilité suggérés par François Houllier, mots dont ne peuvent se passer actuellement les documents relatifs au domaine scientifique ou les discours politiques.

Alors, bien sûr, l’auteure développe ensuite, sur six pages bien illustrées, les activités du département Ressources physiques et Écosystèmes des fonds marins parce que le sujet des Ressources Profondes et du changement climatique sont sur la sellette en ce moment avec les différents congrès sur l’Océan. Y interviennent Pierre-Marie Sarradin et Pascale Lherminier. Cette dernière  parle des progrès de l’instrumentation et du Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale (LOPS) et les flotteurs Argo y sont  mis en valeur ainsi que l’informatique et le progamme Ovide (Observatoire de la Variabilité Interrannuelle à Décennale en Atlantique Nord). Ce qui amène tout naturellement la journaliste à parler, sur presque quatre pages, de la Flotte Océanographique Française (FOF) et du calendrier des campagnes décrit par Olivier Lefort.

Et si l’on parle de campagnes, on arrive tout naturellement à celles systématiquement programmées chaque année, à savoir, les campagnes halieutiques, définition des quotas de pêche oblige et gestion de la Ressource (deux bonnes pages) impliquant alors les autres acteurs du Monde Maritime.

Et ensuite ? Ah, et bien oui, l’article est quasiment fini en présentant toutefois cinq encadrés sur deux pages à propos de la place de l’Ifremer dans le monde, des quotas de pêche, de l’ingénierie de la recherche, de la notion d’ indépendance ou non vis à vis de grands groupes intervenant dans le financement des recherches, notion rapidement mais honnêtement développée par Pierre-Marie Sarradin. Et un dernier sujet aborde les relations qui se tissent entre l’art et la science, notamment avec la compagnie de théâtre brestoise : Teatr Piba

Arghhh, Luc a quand même raison. Il manque quelques développements sur les cultures marines, la pathologie, la génétique, l’environnement littoral… La côte quoi ! Mais il aurait fallu 20 pages de plus.

Allons, ne boudons pas le plaisir de ce numéro du Chasse-Marée, d’autant plus qu’il y quantité d’autres sujets bien illustrés.

Article précédent : L’Ifremer sur le Chasse-Marée

 

 

 

 

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