Voyage au Maroc du 2 janvier au 19 mars 2020 – P2

Partie 2 de 3 – du 7 février au 4 mars – par Jacques et Patricia Denis

  • Guelmim, aux portes du désert, tient son souk hebdomadaire le samedi avec ses
    Méhari - tête croquée avec humour par Jacques Denis - Maroc, début 2020

    Méhari – tête croquée avec humour par Jacques Denis – Maroc, début 2020

    troupeaux de dromadaires indisciplinés que l’on peut croiser jusque dans les rues.
  • Assa et son ksar [1] en pleine réhabilitation où siègent de nombreuses associations pour la protection de l’environnement et le développement rural, où la femme y tient une place et joue un rôle importants. Toute l’équipe de foot locale (la Mouloudia d’Assa) au complet s’y repose avant le match qu’elle va jouer contre Marrakech (gagné 2-1).
  • Tata, ancienne ville de garnison française, a su en garder tout le charme (rues et places à arcades) et l’animation. Il ne faut pas manquer d’y goûter ses fameux beignets. A la périphérie, le Ksar Infiane en impose avec, à ses pieds au bord de l’oued, palmeraie et jardins où triment les femmes qui s’esquivent à la vue de l’étranger.
  • Foum-Zguid est une petite ville authentique où il fait bon prendre son temps, à s’immerger dans l’animation de son marché (le matin et le soir) et tranquillité à la fois (l’après-midi).
  • Mhamid, au bout du goudron, avec ses palmeraies et dunes de sable où rien ne change, au point de retrouver à la boulangerie de la Victoire, Aribat Abdoullah père qui passe progressivement la main à son fils. Il y fabrique depuis 1982 plus de 200 pains par jour !
  • Boudou s’étend le long de la route qui mène à Mhamid, 5km avant. Ali et sa famille
    Méhari chargé pour la marche dans les dunes - Aquarelle de Jacques Denis - Maroc, début 2020

    Méhari chargé pour la marche dans les dunes – Aquarelle de Jacques Denis – Maroc, début 2020

    tiennent avec un grand respect de la tradition l’auberge Khasba Touareg. De là, partent les méharées passer une nuit (ou davantage) dans les dunes à 2 heures de marche accompagnés de deux dromadaires avec tout le barda (tentes, ustensiles de cuisine, nourriture, etc.).
  • Alnif, là où les minéraux et fossiles courent les rues. Mais pas que, il suffit de suivre le guide Haziz sur les flancs de montagne qui domine la ville pour aller dénicher le trilobite « Calymène ». C’’en est plein, à condition de les chercher au bon endroit.
  • Merzouga enchante toujours en passant sous la porte d’entrée avec, en toile de fond, l’énorme dune qui en fait son succès. Les chauffeurs de 4×4 coiffés de chèches pompeux interpellent gentiment les touristes pour aller jouer dans le sable… Craignant le pire avant même d’y arriver, contre toute attente, il n’y a plus aucun touriste Chinois en cette fin de mois de février…
    Mercedes d'un âge respectable en panne de moteur - Aquarelle de Jacques Denis - Maroc, début 2020

    Mercedes d’un âge respectable en panne de moteur – Aquarelle de Jacques Denis – Maroc, début 2020

  • Taouz où il faut pousser jusqu’à la fin du goudron pour retrouver ce petit village très typique. Un groupe de fidèles musulmans particulièrement motivés construisent, selon la méthode traditionnelle en pisé, le futur logement de l’Imam à proximité immédiate de son lieu de travail, une minuscule mosquée.
  • Marzane, à 15 km au sud d’Erfoud, est l’arrêt obligé pour retrouver Ali et sa famille, exploitant de fossiles (comme dans toute la région).
    Un aperçu des ruelles du ksar à Oulad Chaker - aquarelle de Jacques Denis - Maroc, début 2020

    Un aperçu des ruelles du ksar à Oulad Chaker – aquarelle de Jacques Denis – Maroc, début 2020

    Sa concession se trouve sur une couche fossilifère qu’il creuse à la main pour y dégager des trilobites, toujours eux. Avec son père, il se risque parfois vers la frontière algérienne à 50 km de là pour y collecter des dents provenant de rostres de poissons…
  • Oulad-Chaker est le havre de paix rêvé en plein cœur d’une longue palmeraie étalée de tout son long dans la vallée du Ziz. Aller se perdre dans les ruelles souterraines du ksar [1] est la meilleure façon de s’immerger dans l’habitat local traditionnel..
  • Figuig, petite ville tranquille très renommée pour ses dattes. Sur le trottoir se joue la « Dame de 8 » avec des petits galets. Face à la frontière algérienne toujours fermée, la route s’arrête là, tout comme le temps, d’ailleurs. Pas difficile d’engager la conversation avec les militaires en faction qui s’ennuient et même de suivre ce propriétaire de palmiers frontaliers très affairé, lui, à ensemencer les sujets femelles avec des inflorescences mâles.
    Groupe jouant à la dame de 8 - Aquarelle de Jacques Denis - Maroc, début 2020

    Groupe jouant à la dame de 8 – Aquarelle de Jacques Denis – Maroc, début 2020

  • Ich, encore plus au bout du bout, minuscule village enclavé par la frontière algérienne visible de partout aux petits postes avancés de surveillance, surmontés du drapeau national. Toute l’activité agricole est tournée vers l’oasis verdoyante parsemée de jardins grands comme des mouchoirs de poche.

[1] Ksar : lieu ou village fortifié (in Le grand Robert)

Partie 1 de 3                                                                                                     Épisodes précédents

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